jeudi 9 juillet 2020

L'éducation, une garde partagée entre l'école et la maison

Après l'épisode de confinement où la majorité des acteurs en éducation a fait de son mieux pour s'adapter à une situation inédite, je souhaite discuter de la collaboration entre l'école et la maison. 

Se plaindre, c'est si facile!

Que ce soit avant ou depuis ce printemps, avez-vous déjà entendu un parent se plaindre de l'école de son fils? ou de l'enseignante? ou de la secrétaire? Il est vrai que beaucoup de parents reconnaissent la qualité de certains enseignants ou milieu scolaire, mais bien souvent, on entend le négatif, et les "bons enseignants" sont présentés comme des exceptions. Parfois, j'entends aussi du négatif sur des écoles entières!

Dans le milieu scolaire, ce n'est pas différent! On entend régulièrement: "C'est évident, tu-sais-qui était son enseignant l'an dernier..." ou "Il ne faut pas compter sur ce parent...". C'est très facile de mettre le blâme sur les autres. Si nous nous disions, parents, enseignants, T.E.S., secrétaire, directions et autres: "Qu'est-ce que, MOI, je peux faire de différent?".

Un village

Un vieux proverbe africain dit: "Il faut un village pour élever un enfant.". Ils ne mettaient pas la faute sur l'un et sur l'autre!

Les parents doivent s'impliquer dans les apprentissages des enfants. Je conseille régulièrement des parents, à leur demande. "Comment aider mon enfant à apprendre ses mots de vocabulaire?", "Que veut dire "dyspraxie"?", "Est-ce que je devrais demander une dérogation ou un saut de classe pour mon enfant doué?", etc.

Sans tomber dans le "Ça va bien aller!", cessons de chercher "À qui la faute?", et travaillons main dans la main. À court terme, dans ce contexte particulier ou nous devons réinventer l'école, ça signifie aussi que nous devons nous unir pour protéger notre système scolaire québécois, mais surtout, les enfants.

Qu'en pensez-vous? Avez-vous été témoin de plaintes injustifiées? Laissez-moi un commentaire!

Christine



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